Analyse ton prod’ : La formation d’une dynamique collective en Occitanie
La mise en place d’un groupe régional Occitanie sur l’analyse de drogue.
Les acteurs de l’analyse de drogue en Occitanie qui participent de cette dynamique sont :
- CAARUD Ascode Association joseph Sauvy (Pyrénées-Orientales), qui dispose d’un spectromètre Infrarouge.
- CAARUD Intermède Association régionale Clémence Isaure (Haute-Garonne), qui dispose d’un laboratoire CCM
- CAARUD Axess Groupe SOS Solidarités (Hérault), qui dispose d’un spectromètre Infrarouge.
- CSAPA/CAARUD AIA USSAP (Aude), qui dispose d’une machine HPLC calibrée pour les Cannabinoïdes de synthèse
- CAARUD de Nîmes-Alès de l’association AIDES qui dispose d’un spectromètre Infrarouge sur le Gard
- SINTES et TREND pour l’ensemble du territoire.
Les structures membres de ce groupe ont réalisé près de 300 analyses en 2021 via les différentes techniques et dispositifs déployés.
Une dynamique régionale pour soutenir le développement de l’analyse de drogue en Occitanie
Le premier objectif de ce groupe régional est de contribuer au déploiement de l’analyse de drogues à visée de réduction des risques ainsi qu’à la mission de veille sanitaire en Occitanie. Pour cela les acteurs cherchent à favoriser les synergies pour porter ensemble la dynamique de déploiement du dispositif à l’échelle régionale.
Cette dynamique est en lien avec le réseau Analyse ton Prod’.
Une mise en commun des outils et des pratiques
Afin de favoriser la dynamique de l’analyse de drogue, les structures membres du groupe se sont proposées de mettre en commun leurs constats, les différentes approches, leurs outils et de favoriser les interfaces dédiées à l’analyse de drogues.
Un des objectifs est de favoriser la combinaison des différentes techniques analytiques. Des protocoles inter–opérateurs pour permettre des doubles analyses sont en cours.
Il s’agit également d’accentuer les moyens accordés aux dispositifs, notamment via la coopération sur les opportunités de financement comme les demandes et les montages de dossier de subvention.
Cette mise en commun s’envisage enfin par le partage des ressources techniques, avec un projet de convention inter-opérateurs et la réflexion sur l’opportunité de mise en place d’un laboratoire d’appui régional.