Dry January 2023 : les villes au rendez-vous
Une connaissance fine des citoyen·ne·s et le sens de l’engagement
Les sondages le disent : les municipalités sont les collectivités territoriales dont les citoyen·ne·s se sentent le plus proches… et pour de bonnes raisons. Leurs actions sont au cœur de nos vies et ont un impact sur notre bien-être. Leurs compétences sont au cœur de notre vie quotidienne : écoles, urbanisme, transports, culture… Cette connaissance fine des habitant·e·s et des territoires font des villes des alliées précieuses pour une campagne de santé publique.
Si depuis 2020, le Dry January propose aux Français·e·s qui s’interrogent sur le consommation d’alcool une pause au mois de janvier, cette opération — malgré son impact positif sur la santé publique — n’est pas soutenue par l’État et est portée par des associations. Mais depuis 2021, si vous habitez Grenoble, Nantes, Toulouse, Brest ou Paris, vous avez peut-être pu voir des affiches relayant le Dry January ou bien assister à des conférences ou des animations visant à interroger votre rapport à l’alcool et à la fête dans votre ville.
Cela grâce à l’investissement des équipes municipales et des élu·e·s !
Grenoble, Paris, Nantes ou Toulouse : un petit tour des actions mises en place pour une pause d'alcool en janvier
La ville de Nantes a pu proposer une animation en lien avec les associations de quartier à la maison de santé Bellevue : quizz et débats sur l’alcool et sa place dans la société, dégustation de boissons sans alcool. Mais aussi une action auprès des étudiant·e·s avec une conférence sur la liberté de consommation et le marketing alcoolier.
Paris a mobilisé le réseau de commerçants des « Eaux de Paris » afin de relayer la campagne d’affichage et proposer un jeu interactif « WaterPong » avec la possibilité de gagner un livre de recettes de cocktails sans alcool par le mixologue Matthias Giroud.
Grenoble enfin a misé sur la prévention auprès des étudiant·e·s, en réalisant une campagne d’affichage « Gueule de Boss », rappelant les joies de lendemains sans maux de tête.
Des actions qui dépassent le mois de janvier
Le Dry January est aussi l’occasion pour les villes de mettre en avant le travail mené tout au long de l’année pour améliorer la santé des habitant·e·s et les liens tissés avec le secteur associatif. À l’instar de Toulouse qui a mobilisé les associations spécialisées en réduction des risques en milieu festif avec lesquelles elle a l’habitude de collaborer. Ou de Paris, qui a organisés des animations avec la Ligue contre le cancer dans les lieux de restauration de ces agents.