Cannabis et COVID-19 : une note d’appui pour accompagner les différentes situations
La situation inédite actuelle et les difficultés d’approvisionnement en cannabis qui en découlent, entrainent de nombreuses demandes d’appui.
Si les premiers signaux problématiques et les demandes d’appui de collègues sont initialement venus des lieux de privation de liberté, sans cannabis depuis l’arrêt des visites, ou de foyers de protection de l’enfance d’où certains adolescents fuguaient pour se procurer du cannabis, les difficultés s’élargissent actuellement.
Nous sommes ainsi de plus en plus sollicités par les demandes de personnes confinées chez elles et en « rupture », elles-mêmes ou leurs « jeunes à la maison », avec toutes les tensions que cela peut engendrer. En effet, la situation de « sevrage » devient également tendue en confinement « simple », sans détention, et accentue encore l’angoisse générale du moment.
Elle rappelle que l’on peut être dépendant (cannabis, cocaïne, jeu…) sans syndrome physique de sevrage (même si sa présence est bien sûr un facteur aggravant). L’addiction se traduit toujours par un malaise, un manque, à toute tentative d’arrêt, de sevrage, le cerveau souffre et l’exprime par des symptômes généraux comme on peut l’observer par exemple avec le tabac : nervosité, tension, agitation, irritabilité, troubles du sommeil… C’est le cas aussi avec le cannabis et cela est reconnu dans les classifications internationales depuis le DSM 5 (2013).
Pour vous aider dans l’accompagnement de ces situations, nous avons élaboré une note complémentaire avec différentes situations
Que faire ?
- Prendre conscience des risques immédiats
- Évaluer sa relation au cannabis
- Reprendre le contrôle
- Gérer des situations particulières :
- a) Les dépendances sévères
- b) les contextes de privation de liberté (cf. note cannabis et détention)
- c) les dépendances chez les adolescents
- d) les co-mordibités psychiatriques
- e) le cannabis thérapeutique
- Trouver de l’aide