Pourquoi se drogue-t-on encore ? Regardez la plénière du 12e #CongrèsAddiction
« Fléau », « cauchemar » voire carrément « merde » nécessitant une « guerre » ou une « éradication »… Le vocabulaire employé pour parler des consommations de drogues est en effet souvent effrayant. Et pourtant : partout dans le monde, les gens consomment des drogues. Alors, pourquoi consomme-t-on des produits psychoactifs ? Cette question est plus complexe qu’il n’y parait : les motivations à la consommation sont multiples, elles dépendent des personnes, des contextes. Y répondre est pourtant essentiel si on veut aborder l’accès aux soins et la réduction des risques. D’autant que consommation ne signifie pas toujours addiction…
Pour répondre à cette question, la Fédération Addiction avait invité en ouverture de son 12e congrès à Orléans :
- Jean-Sébastien Fallu, professeur agrégé à l’École de psychoéducation de l’université de Montréal (Canada) et lui-même personne usagère de drogues : il a expliqué ses motivations et raconté son expérience et notamment son choix d’aborder ses consommations de manière publique
- Michaël Hogge, chargé de projets épidémiologiques à Eurotox (Belgique) : il a présenté les résultats d’enquêtes sur les motivations à la consommation
- Jean-Pierre Couteron, psychologue et ancien président de la Fédération Addiction qui a abordé la question des motivations des usagers de son point de vue d’addictologue clinicien
La plénière était animée par Marie Öngün-Rombaldi, déléguée générale de la Fédération Addiction.