La Fédération Addiction apporte son soutien aux associations de réduction des risques en milieux festifs
En août puis en septembre 2021, Techno+ et Keep Smiling, associations de réduction des risques en milieux festifs, ont reçu de la justice une demande de dénonciation d’organisateurs de « free parties » sur lesquelles elles étaient intervenues, sous peine de sanction. Ces demandes sont contradictoires avec leur mission de réduction des risques, telle que garantie par la loi. La Fédération Addiction leur apporte son soutien.
La réduction des risques en milieux festifs est une mission de santé publique. Elle est encadrée par la loi depuis 2004 et est protégée depuis 2016 par l’article L3411- 8 du code de la santé publique et l’article 122-4 du code pénal. Pourtant, les associations Techno+ et Keep Smiling — qui interviennent depuis de nombreuses années dans les milieux festifs avec le soutien des pouvoirs publics — ont reçu des demandes de la justice afin de fournir les identités d’organisateurs de « free parties » sur lesquelles elles sont intervenues.
Dans un communiqué commun, les deux associations dénoncent cette pression :
« Nos missions, comme celles de toutes les associations chargées de mener cette politique de santé publique relatives aux drogues, ne sont possibles que grâce à la confiance mutuelle entre les usager·ères de la fête, les organisateur·ices et nos structures de santé. En nous demandant de briser cette confiance mutuelle, la Justice balaye des années de travail »
— Communiqué des associations de réduction des risques en milieu festif
La Fédération Addiction apporte son soutien à Techno+ et à Keep Smiling. Ces pressions judiciaires sur les acteurs de la réduction des risques se font au détriment de la santé publique.
Lire le communiqué sur le site de Techno+